Dernièrement, l’article 11 présent dans le projet de loi sur l’agriculture et l’alimentation a été adopté. Ainsi, cet article engendre notamment une obligation pour toutes les écoles d’introduire plus de produits biologiques dans les repas servis aux enfants à la cantine. Certains voulaient introduire des repas végétariens dans les cantines, mais cette idée a rapidement été mise de côté et fut au cœur de nombreux débats. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir plus d’informations sur cet article 11 et notamment sur le fait que les français soient de plus en plus favorables aux cantines biologiques.
L’objectif de l’Assemblée nationale est notamment fixé à 50 % au moins de produits biologiques présents dans la restauration collective d’ici 2022. Après six heures de discussions, les députés ont tous adopté l’article 11 de ce projet de loi. Un projet présidentiel certes ambitieux, mais qui se doit d’être réalisé.
La droite n’est pas forcément d’accord
Selon l’article de loi, les repas en restauration collective devront comprendre au moins 50 % de produits biologiques. Concernant le produit en lui-même, il devra contenir au moins 20 % de biologique de sa valeur totale. Selon le parti de droite, les élus trouvent que ce projet est un peu trop contraignant pour les écoles et que cela s’avère trop ambitieux. La droite désire donc introduire plus de souplesse notamment en repoussant l’objectif à 2025. De plus, la droite affirme également que le coût des repas sera bien plus conséquent étant donné que les produits seront plus chers à l’achat pour les écoles. Cela va donc engendrer des injustices, car toutes les familles ne sont pas en mesure de disposer d’un tel budget.
Le surcoût est estimé à 68 centimes par repas, et cela permettra à la fois de lutter contre le gaspillage alimentaire.
Non aux repas végétariens
Les repas végétariens ont longtemps été au cœur de tous les débats, mais cette proposition ne fut donc pas adoptée. Certains députés désiraient notamment en prévoir une certaine quantité dans les cantines, c’est-à-dire une fois par semaine par exemple. Cela a été catégoriquement refusé à la majorité, notamment parce que cela engendre un style de vie qu’on ne peut pas imposer à des enfants. De plus, les repas végétariens n’ont rien à voir avec la loi selon le ministre. Le gouvernement n’a rien contre les végétariens, mais ce n’est pas au gouvernement d’imposer ce mode alimentaire aux écoliers à un si jeune âge.